Describa su profesión, con detalles sobre sus productos, servicios, habilidades específicas y know how
Je suis brodeuse au fil d’or. C’est une spécialité de broderie main. Ce métier d’art m’a imposé de toujours pousser mes limites tant dans mes réalisations que dans mes titres professionnels. Aussi, en 2010, j’ai reçu le titre de Maître d’Art Brodeuse au fil d’Or, que je suis la seule à détenir en France. Ce titre prestigieux est une reconnaissance de mon savoir-faire ; il m’a été remis des mains du Ministre de la Culture d’alors, Frédéric Mitterand. En avril 2011, je reçois toujours des mains du Ministre Frédéric Mitterand l’Ordre du mérite pour couronner l’ensemble de ma carrière.
Je dirige un atelier où nous sommes trois personnes, Le Bégonia d’Or, dont nos broderies, exclusivement réalisées à la main par des professionnels hautement qualifiés, sont exécutées avec le plus grand soin, dans le souci permanent de garantir une qualité irréprochable à nos clients.
Mon métier de brodeuse main au fil d’or rayonne autour d’une ligne de conduite : déployer toute ma technicité au profit de mes clients. Les connaissances de savoir-faire anciens et notamment l’art liturgique me permettent d’innover pour créer des pièces uniques ou pour trouver des possibilités de réalisations exceptionnelles pour les designers, les artistes contemporains, les décorateurs et architectes d’intérieur, les parfumeurs, les joaillers, horlogers, instruments d’écriture, les maisons de vin et spiritueux… Bien sûr, la broderie d’or est au service de la Haute Couture et les grands couturiers, stylistes et chausseurs, qui comptent aussi parmi mes clients.
L’art rare de la restauration de broderies anciennes me met en relation avec des conservateurs de musées, des propriétaires de sites historiques privés et des administrateurs de domaines, châteaux et musées publics. La broderie liturgique, héraldique et militaire me permettent de réaliser restauration et créations.
A côté des réalisations à la demande, avec l’équipe que je dirige depuis 25 ans au Bégonia d’Or, je réalise mes propres créations d'objets brodés personnalisés, de bijoux, d'accroches-sacs... qui sont en vente dans notre atelier et sur notre e-boutique.
Enfin, nous dispensons des stages de broderie au fil d’or du débutant jusqu’au niveau professionnel afin que la tradition se perpétue.
¿Qué materiales se utilizan? ¿Donde y como los encuentras?
La broderie est constituée de deux éléments : la matière apportée par la brodeuse et le support. Pour ma spécialité de brodeuse au fil d’or, j’utilise le fil d’or principalement. C’est une matière froide magnifiée par la lumière et les éclairages artificiels. Les fils d'or sont principalement des fils vernis à l’or, donc plaqués or. En fonction des besoins, les variétés sont vastes : cannetille, jaseron, filé, cordonnet, milanaise, cartisane, soutache, frange métallique. Pour certaines créations, j’utilise du fil d’or 18 carats, appelé laminette, du calibre d’un cheveu. J’utilise aussi du fil d'argent. Bien sûr paillettes et sequins complètent cet attirail métallique.
Ces fournitures, pour rester de très haute qualité comme le requiert le rang que j’occupe, sont achetées aux Etablissements CARLHIAN à LYON dont le Président, Daniel GONTARD, est le seul Maître d'art et dernier fabricant de dorures en France !
Ensuite, pour la peinture à l’aiguille, que je pratique aussi, j’utilise des fils de soie achetés au VER A SOIE à Paris.
Quant aux supports que les broderies viendront orner, je m’assure qu’ils soient de la meilleure qualité possible. Il arrive aussi que le client les impose, ce qui peut parfois rendre la tâche plus difficile mais le défi plus attachant. Lorsque j’ai le choix, j’aime me procurer des cuirs d'agneau plongé achetés aux peausseries POULAIN à Paris et des tissus à la Maison LELIEVRE à PARIS et la Société PRELLE à LYON entre autres.
¿Cuál es el perfil típico de su clientela?
Les clients sont bien sûr la Haute Couture. Les broderies sont les joyaux des défilés des grands couturiers et subliment robes, tailleurs, chemisisers. J’ai réalisé des broderies pour des défilés de grandes maisons françaises et italiennes comme Chanel, Dior, Lacroix, Givenchy, Yves Saint-Laurent, Gucci, Valentino, Versace, Ungaro…
J’ai aussi eu la chance de rencontrer Franck Touzeau, directeur de la création et du marketing à l'international chez Piaget qui m’a permis de travailler pour la Haute horlogerie suisse et m’a offert la possibilité de travailler des fils d’or véritables (non vernis) dont la cannetille, la laminette or.
La collaboration avec John Lobb (Paris) et Massaro pour la broderie de monogrammes, d’armoiries, de leur heureux propriétaire – dont le célèbre acteur français Philippe Noiret pour lequel j’ai réalisé quelques paires - sur les célèbres chaussons de luxe, me permet de proposer mes services aux chausseurs.
En qualité de Maître d’art, je suis l’une des neuf artistes sélectionnés par le parfumeur Guerlain pour habiller le flacon aux abeilles à l’occasion du 160ème anniversaire en 2013. Avec cette carte blanche, j’ai eu l’idée de vêtir la bouteille d’un manteau brodé et de surmonter le cabochon d’une abeille brodée en trois dimensions.
De même l’art de la broderie au fil d’or, monogrammes ou emblème du logotype, s’adresse à tout client propriétaire de grands hôtels, résidences et chalets de luxe, yachts. Ainsi, mon travail et celui de mon équipe s’adresse à eux et aux architectes et designer qui rénovent et décorent ces lieux de prestige pour personnaliser des coussins, du linge de lit, des serviettes…
D’ailleurs, en matière de décoration intérieure, le célèbre designer Philippe Starck a poussé la porte de l’atelier pour la réalisation de broderies sur cinq canapés destinés à la Cristal Room Baccarat de Moscou. Les broderies au fil d’or sur cuir pleine fleur de grande dimension imitant un plaid jeté sur le dossier sont du meilleur effet.
La relation exceptionnelle que j’ai eue Yves Sabourin, inspecteur à la création artistique au ministère de la culture m’a apporté des clients jusque-là inattendus. Séduit par le talent de l’équipe du Bégonia d’Or, il recommanda l’atelier à des artistes et plasticiens contemporains qui souhaitaient intégrer l’art de la broderie à leurs créations. Ces collaborations entre passionnés ont donné naissance à sept œuvres uniques avec Martine Aballea, Valérie Belin, Anne-Lise Broyer, Sylvie Fleury, Monique Frydman, Mona Hattoum, Natacha Lesieur, Catherine Noury, Laurent Mauriceau & Victor Ferez, Jean-Michel Othoniel.
Avec Jean-Michel Othoniel, artiste de renom international, j’ai eu la chance de travailler à plusieurs reprises dont des rideaux pour le Trésor de la cathédrale d’Angoulême. Cet artiste nous a offert le design de notre logo, le Soleil.
J’ai aussi eu le bonheur de réaliser pour Philippe Cramer, designer suisse, ma plus grande broderie (2,50 mètres par 3,50 mètres) au musée d’Art et d’Histoire de Genève et d’autres panneaux décoratifs de sa série "Golden Landscapes", représentant des paysages suisses pour ses clients.
Enfin, dans l’art de la restauration, nos clients peuvent être privés ou publics. J’ai restauré le tour du lit à baldaquin de la chambre de Marguerite de Navarre au Château du Clos Lucé par exemple. De même, je reçois des commandes de musées privés ou d’ordres religieux pour réparer et broder à l’identique des pièces de leur collection en art liturgique : bannières, chasubles, mitres...
J’ai aussi reçu des commandes d’établissements publics pour des châteaux, des musées et notamment de la part de la Ville de Rochefort et du Musée Pierre Loti. Mais j’estime que nous devrions pouvoir mieux nous faire connaître pour obtenir davantage de commandes publiques en matière de restauration.
Enfin, il nous arrive fréquemment de réaliser des drapeaux et des bannières neuves pour des brigades, des armes. Nous aimons aussi réaliser la broderie d’armoiries de famille à la demande de celles-ci car l’art héraldique est une tradition qui se perpétue en restauration comme en création.
¿A qué edad y bajo qué circunstancias comenzó este trabajo?
Je savais que je voulais faire un métier d’art. Lors d’une journée portes-ouvertes au Lycée Jamain à Rochefort en Charente-Maritime spécialisé en broderie, j’ai découvert la cannetille. En touchant cette matière, cette matière m’a instantanément choisie. J’ai vu la possibilité de faire une multitude de choses, de créer à l’infini. Comme le lycée disposait d’une spécialisation en broderie au fil d’or, il devint évident que devais accomplir ma formation ici. La voie était tracée : je serais brodeuse au fil d’or.
¿Dónde y cuánto tiempo ha recibido instrucción antes de estar listo para comenzar su propio negocio? ¿En un instituto de formación, con un artesano o ambos? ¿Cuál cree que es la mejor manera de aprender su trabajo hoy? ¿Escuelas, formación con artesanos ...?
A l’époque où j’ai effectué ma formation, il n’existait qu’un seul diplôme en France : le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle). C’est donc au Lycée technique Gilles Jamain de Rochefort que j’ai suivi cette formation et passé mon diplôme. Dès ce diplôme obtenu, je frappe à la porte des grandes maisons. Une opportunité se présente chez BOUVARD ET DUVIARD, brodeurs et passementiers à Lyon. J’y effectue deux ans de formation supplémentaire, dans le sillage de Lucie Teston, puis deviens première d’atelier pour lui succéder à son départ à la retraite. Cette femme remarquable m’enseigne les subtilités de la profession. Elle avait des troubles de l’audition et de la parole. Tout se passait par le geste. C’était très difficile, je me suis accrochée. Elle m’a transmis ses secrets. Ce fut une belle aventure. Lucie Teston m’enseigne les points «oubliés» utilisés dans la broderie liturgique remontant au XIVème siècle. J’ai appris des broderies techniquement d’une difficulté extrême, allant jusqu’à 5 centimètres d’épaisseur. Cet apprentissage fut solide et il fallut stoïcisme et maîtrise. Il forgea en moi une force de caractère, de la persévérance, de l’endurance et du courage comme pour tout apprentissage de haut niveau. Sans ces heures passées auprès de cette personne de talent pour qu’elle me passe le relais, le savoir-faire ancestral, je ne serais pas capable aujourd’hui de restaurer des broderies anciennes : on ne pourrait ni me confier du travail de restauration de ce type.
Aujourd’hui, il y a plusieurs façons d’apprendre le métier mais il me semble toujours indispensable de suivre une formation technique. En France, je recommande de faire l’Ecole Duperré à Paris, qui propose plusieurs diplômes en formation initiale comme le DN MADE (Diplôme national des métiers d’art & du design – niveau licence) qui va succéder à la MANAA, la licence pro, le DSAA (Diplôme supérieur d'art appliqué – niveau bac +5), le Master. L’enseignement y est complet et enrichit la culture générale en histoire de l’art et technique pour le dessin et valide de nombreux arts. Pourquoi Paris ? Parce que les maisons de broderies sont sur place, ce qui facilitent les stages mais aussi les musées, les artistes plasticiens internationaux, les clients...
Ensuite, on peut envisager de compléter cette formation par une école des Beaux-arts.
L’Association des Maîtres d’Art et leurs Elèves, dont je suis membre, a bien compris le caractère indispensable de la transmission du savoir-faire. Obtenir le titre de Maître d’art exige effectivement de former un élève – a minima – pendant trois ans. Dans l’Atelier du Bégonia d’Or, j’ai à mes côtés Marlène Rouhaud, issue elle aussi de la formation en broderie du Lycée Gilles Jamain de Rochefort et son talent et sa passion pour la broderie d’or immédiate m’ont attirée. Marlène est aujourd’hui Première d’atelier et elle travaille à l’atelier depuis déjà 15 ans.
Ce métier ne se choisit pas par défaut mais par amour et passion de la broderie au fil d’or et une bonne dose de curiosité en art.
Describa las técnicas, las herramientas y los materiales que utiliza en su trabajo.
Les outils sont élémentaires pour broder pour peu que l’on se dote d’excellentes aiguilles, de métiers à broder, de papier calque et de la poudre à poncer (recette secrète transmise par mon Maître à Lyon) pour reproduire le motif à broder...
Le travail pour la Haute horlogerie Piaget m’impose le pied à coulisse, une loupe serre-tête, un éclairage spécial.
Mais au-delà des outils, ce sont les ressources personnelles dont nous devons nous doter à chaque instant : concentration, absorption dans notre tâche, précision chirurgicale, maîtrise de soi, calme olympien.
¿Qué papel desempeñan el "talento" y la "creatividad" en su profesión?
Il est toujours difficile voire impossible pour un artisan d’évoquer son talent car je pense que ceci relève davantage du regard de ceux qui évaluent les réalisations : clients, jurys. D’ailleurs, j’ai moi-même été membre du jury des Meilleurs Ouvriers de France en section « broderie or et couleurs » et je me suis rendu compte à quel point il était complexe de différencier le talent du travail, de l’apprentissage, la créativité, l’innovation, l’art…
En revanche, la créativité entre évidemment dans mes réalisations. Parfois le client propose des dessins que seule ma part de créativité et d’innovation pourra, à l’occasion d’un dialogue avec lui ou le directeur artistique, faire évoluer vers une réalisation aboutie.
Je rencontre aussi des clients dont les passions m’inspirent tant que je dois créer dans la même veine. Je pense par exemple à ma rencontre avec Stéphane PARMENTIER, architecte en charge du design de la collection Dragon Fly du Domaine des Étangs en Charente. La propriétaire est très inspirée par la nature de son domaine, la rivière Moulde, un caillou noir ramassé, le lychen sur les arbres : il fallait décidément parvenir à offrir des réalisations avec ces éléments. Peut-on broder une pyrite en 3D qui interroge et qui intrigue sur la matière sur un galet noir ? Peut-on, sur la surface lisse et ronde d’un galet blanc des plages de l’océan Atlantique, rebroder à l'or la dentelle d’un lichen du Domaine en l’enclavant ? La réponse est oui. Et elle se trouve dans ce magnifique Domaine des Etangs où vous aurez hâte de séjourner au calme, au milieu de la nature et acheter les pièces que j’ai brodées. https://domainedesetangs.com/produit/lichen-dor/
https://domainedesetangs.com/produit/pyrite-dor/
¿Y qué hay de la innovación, ¿cuáles son los cambios desde que empezó? ¿Utiliza nuevos materiales, herramientas o procesos en la fabricación y comercialización? ¿Cuál es el impacto de la innovación en su rendimiento? ¿Cómo podría ser tu profesión aún más innovadora?
La Haute-Couture et le prêt-à-porter de luxe rythment par 4 collections annuelle mon atelier qui est alors en effervescence !
Je brode et exporte mes créations. Philippe Stark me fait confiance pour cinq broderies or sur des canapés en cuir pour la Crystal Room de Moscou. Philippe Cramer, designer suisse pour des broderies monumentales qui représentent des paysages divers sur une toile très solide peinte or fixée à chaud et rebrodée au fil d’or. Chaque fois, il s’agit d’un nouveau défi à relever, de nouvelles techniques à inventer ou réinventer. Je me prends au jeu, je brode et révèle tout mon expertise.
CARTIER me demande la co-réalisation d’un collier « Pan Lyrique » grâce et avec Philippe NICOLAS, glypticien de la fameuse Maison.
PIAGET en haute-horlogerie suisse me fait orner aux fils d’or véritable des fonds de montre en broderie miniature sur soie, micro-pointilliste de l’épaisseur du micron. Cette Maison exceptionnelle m’a volontiers valorisée lors du Salon international de Haute Horlogerie à Genève.
Stéphane Parmentier, architecte d’intérieur pour « Dragonfly » pense à des presse-papiers blancs ou noirs en pierre du Domaine des Etangs (16) : « Le lichen », « la pyrite », thématiques brodées et « appliquées » sur ces pierres… de vrais bijoux. C’est le début de notre collaboration pour laquelle l’innovation a été la clé du succès.
La maison John Lobb (Paris) me confie des broderies or ou argent pour des pantoufles de luxe marquées de monogramme ou d’armoiries.
La marque KARA m’a confié la broderie or sur peaux de cuir avec incrustation et pose de diamants pour une série numérotée à 20 exemplaires destinées à des casquettes de luxe. Lors du lancement de la marque au Plaza Athénée, le 3 mars 2019, j’anime un atelier dans la suite Haute Couture.
¿Cuál es la mejor manera de aprender tu profesión?
Travailler, travailler et travailler, tirer l’aiguille. Lorsqu'il se retourne sur sa vie professionnelle, quel artisan d’art peut-il dire qu’il a tout appris ? C’est déjà très bien s’il a transmis le plus possible, encore faut-il pour cela que les clients affluent pour enrichir et favoriser la continuation de ce patrimoine unique en France.
Être toujours en recherche est primordial. Je dois dire que la restauration d’art liturgique et profane est aussi une source permanente d’apprentissage car cela me permet de découvrir des techniques qui ont existé et furent abandonnées à l’arrivée de la mécanisation.
Là encore, il serait dommage que les commandes publiques dans le cadre de la restauration partent trop souvent à l’étranger, là où la main d’œuvre est meilleur marché. Car il s’agit, encore une fois, de perte de savoir-faire ancestral pour notre patrimoine culturel. On pourrait le regretter.
¿Cuál es su mensaje para las generaciones más jóvenes que podrían elegir su profesión?
Mon message pour les jeunes est que ce métier de passion ne peut pas s’exercer sans diplômes de haut niveau, qui, indéniablement apporte un « coup de flash » médiatique donc des clients. Mais ceci ne dure qu’un temps car la concurrence internationale est grande et la course aux moins-disant donc aux fournisseurs à bas coûts est féroce. Ainsi, la passion et les diplômes ne suffisent pas. Une autre concurrence, c'est que la France, pays de la Haute Couture, est aussi le pays de la centralisation parisienne. Un atelier situé en province soufre de plus en plus. Donc, les jeunes générations doivent lutter contre ces forces, ce que je fais, pour parvenir à obtenir des contrats et faire vivre notre atelier qui existe depuis 25 ans cette année, en 2020, et fait vivre trois personnes.
D’ailleurs, pour donner un exemple, force est de constater que j’avais proposé une étude et des échantillons pour le Château de Versailles pour le meuble du lit du Roi Louis XVI car nous avions été retenus dans l’appel d’offre public. Nos échantillons avaient été estimés les plus beaux et les mieux réalisés. Le contrat requérait deux ans de travail. Finalement, la broderie est partie en Inde !
Enfin, et ceci est très important, il faut s’appuyer sur les meilleurs soutiens car on en trouve toujours. Pour mon cas, ceux-ci ont toujours été la Ville de Rochefort, qui, de tous temps, a cru en nous et notre valeur, le département de Charente-Maritime et désormais la région Nouvelle-Aquitaine. Et je ne manquerai pas de citer la fondatrice et Présidente du Bégonia d’Or, Marie-Hélène CESAR, qui, depuis 25 ans, se bat et défend l’activité pour son rayonnement.
Pour compléter la nécessaire palette des réseaux, je dirai que le Bégonia d’Or a bénéficié de mécénats dont un particulièrement généreux et actif sur plusieurs années, la Fondation Terrévent. C’est ainsi que j’ai participé en 2018 à une mission d’action sociale "L'Ombre et le Soleil" pour laquelle Terrévent finançait la production d’une pièce de théâtre en partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation des Yvelines. Les bénéficiaires de ce projet, détenus de la Maison d’arrêt pour femmes de Versailles, de la Maison d’arrêt de Bois d’Arcy et du centre pénitentiaire de Poissy ont produit une pièce de théâtre, L’Ombre du soleil, hors les murs dans la salle du Jeu de Paume à Versailles dans une production de Olivier Brunhes. Je suis intervenue sur l’année 2017-2018 dans le cadre d’ateliers à la Maison d’arrêt pour femmes de Versailles pour qu’elles ornent de broderies d’or leurs costumes qui serait portés. Cette expérience fut très enrichissante car elle m’a ouvert une autre facette de la responsabilité sociétale de l’entreprise.